L’agence suédoise de santé publique confrontée à un grave scandale

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L’agence suédoise de santé publique confrontée à un scandale majeur en raison de son manque d’expertise médicale

Folkhälsomyndigheten (FHM), l’agence de santé publique suédoise, est au cœur d’un scandale suite à la démission et à la critique acerbe de Magnus Gisslén, l’ancien épidémiologiste de l’État. Le départ de M. Gisslén, marqué par une déclaration publique sur LinkedIn, est une protestation contre la mauvaise gestion et le manque de transparence. Il a déclenché un feu d’artifice de controverses, avec des allégations selon lesquelles la direction de la FHM manque de compétences médicales essentielles.

La démission de M. Gisslén est une protestation contre ce qu’il perçoit comme des problèmes systémiques plus larges au sein de la FHM. Il affirme que la structure actuelle de l’agence exclut les professionnels de la santé des processus décisionnels critiques, une préoccupation qui a trouvé un écho auprès d’autres experts et auprès du public. Sa critique met en évidence un manque d’expertise médicale au sein du groupe de direction de la FHM, ce qui remet en question la capacité de l’agence à répondre efficacement aux crises sanitaires. La direction de la FHM manque de compétences médicales en raison de l’absence de médecins ou de personnes ayant des connaissances médicales dans les rôles décisionnels, notamment en ce qui concerne la gestion des maladies infectieuses. Gisslén s’inquiète de cette exclusion délibérée des professionnels de la santé, qui sont marginalisés au sein de la FHM et empêchés de contribuer efficacement aux décisions politiques. La structure actuelle de la FHM ne soutient pas la médecine fondée sur des données probantes, mais les décisions sont davantage influencées par des considérations bureaucratiques ou politiques que par la science médicale, affirme M. Gisslén.

Bien que le directeur général de la FHM, qui n’a pas non plus de formation médicale, ait défendu la compétence de l’agence, le scepticisme reste élevé, beaucoup doutant de la validité de ces affirmations au vu des accusations détaillées de Gisslén. Une interview de Gisslén dans « Läkemedelsvärlden » a révélé ses inquiétudes personnelles quant à l’état de préparation de la Suède en matière de santé publique à l’avenir, ce qui a donné un caractère d’urgence au scandale. Des experts internationaux de la santé ont également noté que l’approche centralisée de la Suède en matière de gouvernance de la santé publique pourrait exacerber ces problèmes, ce qui pourrait avoir un impact sur la perception mondiale de la politique de santé suédoise.

Les retombées de la démission de Magnus Gisslén ont donné lieu à des examens internes au sein de la FHM et à des appels à des changements structurels. Le gouvernement suédois, sous pression, a entamé des dialogues pour répondre aux préoccupations, avec des réformes potentielles visant à intégrer davantage de professionnels de la santé dans les rôles de direction.

Läkaruppropet (Appel des médecins), un mouvement qui critique les politiques de la FHM, en particulier pendant la pandémie de COVID-19, commente le scandale. Sven Román, président de Läkaruppropet, a salué Gisslén comme un héros pour le courage dont il a fait preuve en s’élevant contre ce qu’ils décrivent comme une approche idéologique qui écarte les preuves médicales. Ils affirment que sa démission valide leurs préoccupations de longue date concernant l’orientation de la FHM, en plaidant pour un retour à une médecine fondée sur des données probantes.

Beaucoup s’interrogent également sur Gisslén lui-même, sur ses liens très étroits avec l’industrie des vaccins et sur le rôle qu’il a joué dans la très forte poussée en faveur des produits de thérapie génique à base d’ARNm, en dépit de leurs dangers avérés.

Le scandale a sans aucun doute ébranlé la confiance du public dans la FHM, déjà mise à mal, les récents sondages indiquant une baisse de la confiance des citoyens suédois. Cette controverse représente un moment critique pour la politique de santé publique suédoise, exigeant une réévaluation approfondie des pratiques de la FHM. Elle souligne la nécessité de la transparence, de la responsabilité et d’une base médicale solide au sein des agences de santé publique, une leçon qui pourrait résonner au-delà des frontières de la Suède.

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