Le fondateur de Greenpeace lâche du lest : La « crise climatique » est un « problème complètement inventé ».

Patrick Moore, cofondateur de Greenpeace et ancien président de Greenpeace Canada, a qualifié le discours de gauche sur le changement climatique de « canular » et de « complètement inventé » lors d’une interview avec Rebecca Mansour et Dylan Gwinn, animateurs de l’émission Breitbart News Tonight sur SiriusXM, mercredi.

Source : Legi-Team | 31 août 2023

Selon Moore, le « mouvement environnemental » d’aujourd’hui est engagé dans une idéologie anti-humaine. Il a donné sa démission de Greenpeace en 1986 après que l’organisation soit passée d’une orientation « humanitaire » à une orientation anti-humaine.

« En 1986, je ne pouvais plus vivre avec cette évolution », se souvient Moore. « J’ai donc quitté Greenpeace parce que nous avons commencé avec un objectif humanitaire fort : sauver l’humanité et l’environnement d’une guerre nucléaire totale. C’est la raison d’être des mots « vert » et « paix » dans Greenpeace : l’environnement et les gens vivant en paix.

Écouter l’interview (en anglais) :

Au lieu de prôner une harmonie holistique entre l’homme et l’environnement, le mouvement environnemental actuel dépeint l’homme comme « l’ennemi de la terre », a expliqué M. Moore :

À la fin de la campagne « Sauvez les baleines » et de toutes les autres campagnes, le reste du mouvement environnemental et Greenpeace, mes collègues membres du conseil d’administration, traitaient essentiellement les humains comme des ennemis de la terre. Au fil des ans, l’homme ne faisait plus partie de la nature et de ce pour quoi nous nous battions, mais il était l’ennemi de ce pour quoi nous nous battions. Je ne vois pas les choses de cette manière, car je suis écologiste et je sais que nous avons tous évolué ensemble à partir de la vie sur cette terre. Nous faisons tous partie du même écosystème et de la même planète, et nous ne devrions pas considérer que nous sommes séparés de la nature. Nous devrions plutôt considérer que nous faisons partie de la nature, et c’est bien sûr le cas.

Moore a décrit le glissement de Greenpeace vers la gauche et son recours à la tromperie à des fins financières intéressées :

Au fil du temps, j’ai vu Greenpeace évoluer et se faire coopter par l’extrême gauche. Au début, nous étions plutôt centristes. Nous fondions nos positions sur la science et la logique, comme je le voyais, et j’ai été un scientifique toute ma vie ; c’est mon orientation – ne pas inventer d’histoires et ne pas exagérer inutilement. Et j’ai trouvé que Greenpeace a simplement dérivé vers le sensationnalisme et la désinformation et l’utilisation de la peur pour inciter les gens à leur envoyer de l’argent – la peur que le monde va s’arrêter, ce que nous entendons encore et encore maintenant avec cette dernière déclaration d’Alexandria Ocasio-Cortez selon laquelle il nous reste 12 ans avant la fin du monde. Le fait est que les gens disent cela depuis la nuit des temps, qu’il n’y a jamais eu de fin du monde et qu’il n’y en aura jamais, mais ils s’en tirent à bon compte.

Greenpeace a été corrompue après avoir dépassé son utilité, a expliqué M. Moore :

Tout au long de l’histoire, on voit des organisations qui partent d’une noble cause – et c’est très souvent le cas – et qui finissent par se transformer en une entreprise où la collecte de fonds devient l’objectif le plus important parce qu’il faut assurer un salaire à 200 personnes.

Lorsque nous avons commencé, nous étions des bénévoles. Nous n’avions pas de salaire. Mais au fil du temps, les gens doivent vivre et envoient de l’argent pour la cause pour laquelle vous travaillez, et vous devenez une entreprise. C’est alors qu’arrive la partie la plus désagréable. C’est ce qui s’est passé avec Greenpeace, il y a longtemps.

Moore a ajouté : « Les Al Gore sont essentiellement des vendeurs d’huile de serpent, des charlatans. Ils se livrent à une véritable mystification de la peur [du climat] et, comme vous l’avez dit, ils effraient les jeunes en leur faisant croire qu’ils vont mourir ».

« Le mouvement environnemental tel qu’il existait dans les années 60 et 70 n’est plus vraiment nécessaire en Amérique du Nord ou en Europe », a expliqué M. Moore. « Il a fait son travail, et pourtant il se maintient sur la base de cette soi-disant crise ou catastrophe climatique qui n’existe pas vraiment.

Moore a opposé le récit du réchauffement climatique anthropique à l’histoire plus large du changement climatique sur Terre :

[Ils inventent des problèmes de plus en plus farfelus qui, en fin de compte, n’existent pas vraiment. Le problème du changement climatique est un problème complètement inventé. Bien sûr, le climat a changé depuis que la Terre existe ; et bien sûr, il change encore aujourd’hui. Mais il n’y a pas grand-chose qui a vraiment changé. Les gens ne se rendent même pas compte qu’il y a 20 000 ans, il y avait un kilomètre de glace au-dessus de New York et trois kilomètres au-dessus de Montréal. Ce changement entre hier et aujourd’hui est significatif, mais le petit changement de température qui s’est produit sur la planète Terre au cours des dernières centaines d’années n’est rien comparé aux changements qui se sont produits dans le passé au fil du temps. Ce phénomène est complètement exagéré et utilisé pour effrayer les gens.

La combustion de combustibles fossiles libère du dioxyde de carbone dans l’atmosphère d’où il provient, a expliqué M. Moore :

Le dioxyde de carbone que nous rejetons dans l’atmosphère fertilise toutes les plantes de la planète, y compris toutes les forêts et toutes les plantes alimentaires, et nous avons constaté une augmentation moyenne de la croissance des plantes d’environ 30 % au cours des 50 dernières années grâce au CO2 que nous rejetons dans l’atmosphère. Le CO2 est le principal aliment de la vie et, avec l’eau, le H2O et le CO2, les plantes fabriquent du sucre, principalement du glucose, un hydrate de carbone qui est à la base de toute l’énergie de la vie, à commencer par la photosynthèse.

Si seulement les gens comprenaient ce fait fondamental et le fait que les niveaux de CO2 sont aujourd’hui plus bas qu’ils ne l’ont jamais été dans l’histoire de la Terre, c’est parce que la vie l’a prélevé et l’a déposé dans des sédiments, connus sous le nom de combustibles fossiles, et dans des roches carbonées telles que le calcaire, le marbre et la craie, qui contiennent toutes du carbone qui se trouvait auparavant dans l’atmosphère ou dissous dans l’océan, où il a été absorbé par les êtres vivants pour se former eux-mêmes. Au fil du temps, lorsque ces êtres sont mortes, elles ont coulé au fond de la mer ou ont été enfouies dans des sédiments terrestres pour former des combustibles fossiles, éliminant ainsi le dioxyde de carbone de l’atmosphère et des océans. Ainsi, après 4 milliards d’années, nous commençons à brûler une partie des combustibles fossiles et finissons par renvoyer une partie du dioxyde de carbone dans l’atmosphère, d’où il provenait à l’origine.

« Le dioxyde de carbone est l’engrais le plus important et l’élément constitutif de la vie », explique M. Moore.

Le discours sur le changement climatique n’est « pas seulement une fausse nouvelle, c’est un canular scientifique », a déclaré M. Moore. « C’est un fait, et je mettrai en jeu ma réputation – 45 ans d’études scientifiques sur ces questions -. Je ne suis pas payé par le gouvernement pour inventer des histoires afin que les politiciens puissent inciter les électeurs à voter pour eux sur la question du climat.

Dans une interview accordée à Breitbart News Tonight il y a quinze jours, M. Moore a expliqué le modèle commercial corrompu – basé sur le financement gouvernemental – sur lequel repose le discours et l’industrie du « changement climatique ».