Je vous ai parlé ici du résumé du rapport intermédiaire 5 de Pfizer, qui montrait un risque d’au moins 23 à 40 % plus élevé de certaines affections cardiaques chez les vaccinés, mais que la MHRA, l’autorité britannique de réglementation des médicaments, s’abstenait de publier le rapport complet. Comme je l’ai dit à l’époque : « En résumé, si, comme je le soupçonne, la MHRA est préoccupée par les résultats du « rapport intermédiaire 5″ de Pfizer, il n’est pas étonnant qu’elle s’abstienne de le publier ».
Source : Dailysceptic, Nick Hunt, 11 décembre 2024
La MHRA n’a toujours pas publié le rapport, mais j’ai réussi à en obtenir une copie. Il semble que j’avais raison – les résultats détaillés du rapport complet sont encore plus inquiétants que les rapports de risque du résumé que j’ai rapporté la dernière fois (ci-dessous).
Pour résumer, il s’agit d’un rapport sur une étude de sécurité post-autorisation (PASS) du vaccin Covid de Pfizer. Les autorités nationales de réglementation exigent régulièrement des fabricants de produits pharmaceutiques qu’ils réalisent des études PASS, condition préalable à l’autorisation de la plupart des nouveaux médicaments. Les autorités réglementaires fournissent au fabricant des données concernant des millions de patients enregistrés dans les systèmes de santé nationaux. Le fabricant procède ensuite à une analyse, en fonction d’éléments tels que l’âge et le sexe, afin de déterminer si le médicament a augmenté le risque de certaines affections.
Entrons dans le vif du sujet. Vous trouverez ci-dessous des graphiques d’incidence cumulative liés au cœur, tirés du rapport intermédiaire 5 de Pfizer. Vous remarquerez immédiatement que l’incidence de chaque type de pathologie est significativement plus élevée chez les vaccinés Covid (mauvais) – mais nous le savions déjà d’après les rapports de risque figurant dans le résumé. Le pire, c’est que les courbes divergent avec le temps, c’est-à-dire que l’incidence relative entre les vaccinés et les non-vaccinés augmente au cours de la période couverte par les données du rapport (8 décembre 2020 – 21 mars 2022). Je me demande ce qui s’est passé par la suite.
Lésions cardiovasculaires aiguës (23 % plus élevées chez les vaccinés et qui s’aggravent ; page 130) :
Arythmie (27% plus élevée chez les vaccinés et qui s’aggrave ; page 138) :
Insuffisance cardiaque (2 % de plus chez les personnes vaccinées et la situation s’aggrave, bien qu’elle ne soit pas tout à fait significative sur le plan statistique à ce stade ; page 146) :
Cardiomyopathie de stress (30% plus élevée chez les vaccinés et qui s’aggrave, bien que ce ne soit pas encore statistiquement significatif ; page 153) :
Maladie coronarienne (40% plus élevée chez les vaccinés et qui s’aggrave ; page 160) :
Myocardite (21 jours) (130 % de plus chez les vaccinés, bien que ce ne soit pas tout à fait significatif sur le plan statistique ; page 168) :
Il n’est pas étonnant que la MHRA n’ait pas encore publié le rapport. Peut-être espère-t-elle que Pfizer pourra dissimuler ces résultats horribles dans son rapport final (apparemment encore en préparation).
Ces résultats ne concernent pas seulement les personnes vaccinées par Covid. Ils ont également des implications plus larges en matière de sécurité, par exemple dans le domaine de l’aviation, où les conséquences pour les tiers d’une incapacité soudaine du pilote due à un problème cardiaque peuvent être catastrophiques pour les passagers et les personnes au sol, en particulier dans le cas d’opérations monopilotes.
Comme je l’ai dit dans mon dernier article, j’ai écrit à la Civil Aviation Authority (CAA) à ce sujet en octobre, en lui envoyant une copie du résumé du rapport de Pfizer. La réponse de la CAA était une comédie tragique. Elle pensait que le rapport de Pfizer décrivait 37 événements sur 12 millions de personnes et a donc été complètement dédaigneuse. Apparemment, à ce rythme, « si tous les pilotes commerciaux titulaires d’une licence au Royaume-Uni avaient reçu le vaccin, nous nous attendrions à ce que moins d’un pilote ait subi des effets indésirables significatifs ».
Malheureusement pour la CAA, le rapport de Pfizer décrit en fait 37 types d’événements différents (et des milliers d’entre eux) et l’incidence relative de chaque type d’événement entre 12 millions de personnes vaccinées et 12 millions de personnes non vaccinées distribuées en fonction d’éléments tels que l’âge et le sexe. J’ai répondu en soulignant cela :
- Le résumé du rapport intermédiaire 5 (mars 2024) de Pfizer montre une incidence plus élevée de problèmes cardiaques dans la population vaccinée contre la Covid.
- Le régime aéromédical de la CAA pour l’octroi des licences de pilote est basé sur le taux d’incapacité soudaine dans la population générale.
- Le régime aéromédical de la CAA n’a jamais été efficace à 100 % – il existe toujours un risque résiduel qu’un pilote passe l’examen médical avec un problème cardiaque subclinique qui se manifeste plus tard en vol. La CAA appelle ce risque résiduel la « règle du 1 % ».
- Le rapport de Pfizer signifie que le taux d’incapacité soudaine dans la population générale a augmenté, de sorte que proportionnellement plus de pilotes passeront des examens médicaux avec des problèmes cardiaques subcliniques, ce qui, à son tour, augmente le risque d’incapacité soudaine du pilote en vol.
- Il est évident que la CAA doit adapter la périodicité et la profondeur de ses aéromédicaux.
J’attends la réponse de la CAA.
Une autre chose s’est produite en arrière-plan : Esther McVey, députée, a posé quelques questions parlementaires sur le rapport de Pfizer faisant état d’une augmentation des problèmes cardiaques chez les personnes vaccinées contre la Covid :
- La première demandait si la MHRA avait consulté d’autres organismes de réglementation de la sécurité de l’industrie au sujet du rapport de Pfizer. La réponse a été négative. Il me semble qu’il y a un choc des cultures de sécurité : La MHRA pense que la sécurité est relative (« la sécurité équivaut à des avantages supérieurs au risque »), de sorte qu’il n’est probablement pas venu à l’esprit de ses fonctionnaires de consulter d’autres organismes de réglementation de la sécurité de l’industrie qui s’occupent en fait de risques absolus.
- La deuxième question demandait au ministère des transports quelles étaient les implications du rapport de Pfizer pour le régime aéromédical de la CAA. Le DfT a nié toute implication. Il me semble que le DfT/CAA ignore l’évidence.
Où en sommes-nous aujourd’hui ? La MHRA n’a pas consulté les autres organismes de réglementation de la sécurité de l’industrie au sujet des implications évidentes, en termes de sécurité, du rapport de Pfizer sur l’augmentation des problèmes cardiaques chez les personnes vaccinées contre la Covid, et la CAA n’a pas été en mesure de lire correctement le rapport de Pfizer ou s’est contentée de le nier.
C’est littéralement très grave. La vérité éclatera.
Jusqu’à sa retraite il y a quelques années, Nick était un haut fonctionnaire du ministère de la défense, responsable de la sécurité et de l’efficacité des munitions utilisées par les forces armées. Il est coauteur du rapport du groupe Perseus sur l’autorité britannique de réglementation des médicaments, la MHRA.
