L’EMA veut nous faire taire

L’EMA veut nous faire taire- 2

L’Agence Européenne du Médicament a ordonné l’effacement des données par pays sur les effets indésirables sur le vaccin lié à la Covid. La lettre de l’EMA est datée du 9 octobre 2025 et envoyée par Alexandra Nikol, chef de la division des médicaments à usage humain.

Elle intime Emmanuelle Darles, docteure en informatique et enseignante-chercheuse, et Vincent Pavan, mathématicien et enseignant-chercheur, d’effacer définitivement toutes les données extraites du système Eudravigilance, notamment le pays d’occurence des effets indésirables liés aux vaccins de la Covid-19, sous huit jours.

Les chercheurs doivent également détruire leur code source utilisé pour analyser les données par pays, ainsi que tous les calculs, rapports soumis à des institutions, comme le Parlement européen, communications et actions juridiques dérivées.

Autrement dit, il devient impossible d’analyser les signalements par pays, pourtant essentiels pour comprendre les différences de profil et de fréquence des effets selon les contextes nationaux.

l’EMA justifie cette demande par des arguments de protection de données personnelles, estimant que la mention du pays d’occurrence pourrait instituer un identifiant direct. C’est un ordre officiel de supprimer ces informations, sous peine de violation du règlement européen sur la protection des données.

Emmanuelle Darles réfute cette interprétation, car des identifiants comme “EV58875”associés à un pays comme l’Espagne, ne suffisent pas à retracer une identité. La pseudonymisation est reconnue comme non violatrice des données personnelles.

Pourquoi empêcher toute lecture différenciée des données selon les pays?

Pourquoi le rédacteur de cette lettre ne fait-il pas partie de l’organigramme de l’EMA? Lettre pourtant signée par l’un des dirigeants l’EMA?

Pourquoi cette demande intervient-elle 3 ans après?

Est-ce que une interdiction de toute analyse se profile?

Emanuelle et Vincent ont confirmé qu’ils ne céderont pas à l’intimidation qui est aussi ridicule que manifestement illégale et qu’ils se remettront au travail de l’étude statistique des EI d’après les données de d’EUDRAVIGILANCE. Ils envisagent une action auprès de la Commission européenne, tutelle de l’EMA, pour questionner la transparence et la légitimité.

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