Les bulles finissent toujours par éclater

Par Gordon Dimmack, le 22 juillet 2025 (extrait de l article, pour l article complet utilisez le lien)

Tôt ou tard, quelqu’un regardera une photo de 2024 ou 2025 et demandera : “Comment ont-ils pu ne pas voir ?” Et la réponse sera : “Ils vivaient dans une bulle”. Jusqu’à ce qu’elle éclate.

Le prix de l’obéissance

Ici, au Royaume-Uni, notre bulle est encore largement intacte. Notre presse publie des communiqués de propagande en guise de gros titres. Notre police arrête des prêtres et des retraités en vertu des lois antiterroristes, simplement parce qu’ils soutiennent Palestine Action. Et, à l’instar de leurs homologues en Israël, ils se croient dans le juste. Ils pensent maintenir la paix.

Mais ce n’est pas ainsi que s’en souviendra l’histoire. Elle se souviendra plutôt de l’image d’un policier britannique arrêtant une femme de 66 ans pour avoir brandi une pancarte, encore une image qui sera un jour exposée dans un musée.

Ce policier ne le sait pas encore, mais sa photo sera un jour exposée dans un musée. Il ne protège pas la population. Il arrête une vieille dame pour s’être opposée au génocide. L’histoire s’en souviendra.

Il ne le sait pas encore. Il vit dans une bulle. Il ne fait que suivre les ordres. Il garde son calme et continue comme si de rien n’était. Mais le prix de cette obéissance ne disparaîtra pas avec le temps. Il prendra simplement plus de temps à se manifester.

À quoi se préparent-ils ?

En ce moment même, la police britannique est chargée d’arrêter et d’inculper en vertu de la législation antiterroriste des manifestants pacifiques — des prêtres, des retraités, voire des journalistes, pour avoir brandi des pancartes, exprimé leur solidarité ou prononcé neuf mots : “Je m’oppose au génocide. Je soutiens Palestine Action”.

Ces mêmes policiers reçoivent toutefois l’ordre de former un périmètre protecteur autour des sionistes qui contestent l’existence même du génocide. Cette situation a été parfaitement immortalisée dans une vidéo de Novara Media.