Fico rapporte sur X :
Il y a quelques minutes, j’ai reçu un appel téléphonique du directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui m’a demandé que le gouvernement de la République slovaque change de position et ne demande pas un vote sur l’accord sur la pandémie, qui doit avoir lieu plus tard dans la soirée. J’ai répété que la délégation slovaque était liée par l’instruction du gouvernement slovaque de demander un vote sur l’accord sur la pandémie. Le Premier ministre de la République slovaque s’étonne des efforts déployés pour éviter une institution démocratique fondamentale, à savoir le vote. Si un vote a lieu, la délégation slovaque a reçu l’instruction de ne pas soutenir l’accord sur la pandémie, car il porte atteinte au principe de la souveraineté des États membres et interfère de manière disproportionnée avec la sphère des droits de l’homme.
Le Premier ministre slovaque Robert Fico a révélé sur X que le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, l’avait appelé personnellement pour lui faire part d’une requête inhabituelle : Le gouvernement slovaque doit retirer sa demande de vote sur l’accord de lutte contre la pandémie.
Mais M. Fico reste ferme :
La délégation slovaque est liée par l’instruction du gouvernement de demander un vote.
De plus, si un vote a lieu, la Slovaquie votera contre l’accord, au motif qu’il n’est pas respecté :
Il met en péril la souveraineté des États membres et interfère de manière disproportionnée avec les droits de l’homme
M. Fico s’étonne des tentatives de contournement d’une fonction démocratique de base telle que le vote.
Un signe rare de clarté politique au milieu d’un sujet mondial extrêmement délicat.
D’autres pays suivront-ils cet exemple ?





