La glace de l’Antarctique et la glace de la mer de l’Arctique augmentent à nouveau – par Fritz Vahrenholt

La glace de l'Antarctique et la glace de la mer de l'Arctique augmentent à nouveau - par Fritz Vahrenholt- 2

Comme le montre le graphique ci-dessus, la température moyenne mondiale en avril est restée à peu près la même que le mois précédent. L’écart par rapport à la moyenne à long terme des mesures par satellite est désormais de 0,61 degré Celsius. La poussée de réchauffement à partir de 2022-2025 est clairement reconnaissable, ce qui ne peut pas être expliqué par le récit conventionnel d’un réchauffement induit par le CO2. Cette corrélation devient encore plus inexplicable si l’on considère la formation de glace dans l’Antarctique et de glace de la mer dans l’Arctique : toutes deux ont étonnamment augmenté au cours des dernières années.

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Source : Posté par AR Göhring | 15 mai 2025 | Climat

La glace de l’Antarctique augmente

Si vous consultez le site web sur le climat de l’Association Helmholtz, qui porte le nom ambitieux de « Climate Facts », sur l’Antarctique, vous lirez ce qui suit :

« L’importante glace continentale de l’Antarctique disparaît, à un rythme de plus en plus rapide.

Selon l’association Helmholtz, cela aurait un impact majeur sur l’élévation du niveau des mers. L’augmentation du niveau des mers due à la fonte des glaces de l’Antarctique est en effet l’un des principaux arguments de la politique climatique qui inquiète les gens.
Le résultat d’une étude récemment publiée, selon laquelle la situation a changé depuis 2021, n’en est que plus surprenant : La glace continentale de l’Antarctique augmente à nouveau.
Des chercheurs chinois de l’université de Tongji, dirigés par le professeur Shen et le docteur Wang, ont constaté que les masses de glace de l’Antarctique ont augmenté de manière significative depuis 2021. Les données analysées par le satellite GRACE de la NASA ont montré une perte annuelle de 74 milliards de tonnes par an entre 2002 et 2010. Entre 2011 et 2020, cette perte a même doublé. Aujourd’hui, la glace a augmenté d’environ 108 milliards de tonnes d’une année sur l’autre. (voir le graphique suivant, source Science China Press).

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Alors que la fonte des glaciers antarctiques a contribué à hauteur d’environ 20 % à l’élévation du niveau de la mer, un ralentissement de la hausse est observé depuis 2021. Cette bonne nouvelle ne mériterait-elle pas d’être diffusée dans les journaux télévisés ? Pas encore.
Une deuxième bonne nouvelle n’est pas non plus relayée par la Tagesschau ou Berlin : La glace de la mer arctique n’a pas diminué depuis plus de 10 ans. Une publication récente de Mark England, de l’université d’Exeter, et de Lorenzo Polvani, de l’université Columbia de New York, a attiré l’attention sur ce point. Les chercheurs indiquent que le déclin de la glace de la mer arctique devrait s’arrêter pendant des décennies. Ils s’attendent à ce qu’il se poursuive au moins pendant les 5 à 10 prochaines années.

En 2009 encore, John Kerry, l’émissaire américain pour le climat, avait tiré la sonnette d’alarme en affirmant que l ‘Arctique serait libre de glace en 2013. La réalité s’est avérée différente. (voir graphique suivant Source NASA)

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Le déclin de la glace de la mer arctique jusqu’en 2012 est bien documenté par des mesures satellitaires, de même que la stabilisation et la légère reprise qui ont suivi. Le minimum annuel de septembre est utilisé à des fins de comparaison. Après le fort réchauffement de ces dernières années, on s’attendait à un nouveau déclin. Mais la glace de la mer reste stable. Ces données de mesure claires n ’empêchent pas la Tagesschau d’annoncer le 28 mars 2025 que le déclin de la glace de mer se poursuit, avec de graves conséquences pour le système climatique. Et nous continuons à payer des droits de licence pour ces fausses informations, qui servent manifestement des objectifs politiques.

La science du climat en crise ?

Les prévisions des modèles climatiques s’écartent de plus en plus de la réalité. Axel Bojanowski s’est entretenu avec deux scientifiques de l’Institut Max Planck de météorologie de Hambourg. Les professeurs Bjorn Stevens et Jochem Marotzke parlent d’une crise de la science du climat. Marotzke :

« Les modèles climatiques actuels se heurtent à trop de contradictions avec la réalité ».

Marotzke s’inquiète de la grande incertitude des modèles. Il cite les exemples suivants :

« Dans de nombreuses régions du monde, les modèles se contredisent sur la question de savoir s’il pleuvra plus ou moins à l’avenir. Le réchauffement de la surface de la Terre entre 1998 et 2012 a été nettement plus lent que prévu par les modèles (« hiatus »). Depuis 1979, le Pacifique tropical oriental s’est refroidi, contrairement aux attentes de tous les modèles qui simulent un réchauffement dans cette région ».

En ce qui concerne la science du climat, Marotzke parle de « l’autre crise climatique ». Le moment est venu de « changer de paradigme ».

J’ai l’impression que certains scientifiques intelligents se rendent compte aujourd’hui qu’en mettant en avant les affirmations inébranlables des modèles climatiques, ils ont conduit les hommes politiques à causer beaucoup de malheurs à leurs peuples parce qu’ils ont voulu éviter la catastrophe imminente trop rapidement et avec des mesures totalement inappropriées. Les déclarations de l’ONU resteront dans les mémoires :

« Seules les énergies renouvelables sont la sortie de l’autoroute de l’enfer climatique » (Guterres).

Ou « Les émissions de gaz à effet de serre ont clairement provoqué un réchauffement de la planète, la température à la surface du globe en 2011-2020 étant supérieure de 1,1 °C au niveau de 1850-1900. (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat GIEC 2023, Rapport de synthèse A1).

Ces déclarations sont basées sur des modèles climatiques pour lesquels, selon Marotzke, nous avons besoin d’un changement de paradigme, car ils ne reflètent plus la réalité avec suffisamment de précision après seulement quelques années.
À quand un changement de paradigme dans la politique climatique de ce pays ?

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